La taille des ailes
A mes yeux, c’est surtout un gage de sécurité pour le perroquet. Il ne faut pas oublier que la grande majorité des
oiseaux perdus et envolés n’ont jamais eu les ailes taillées.
Car même les perroquets qui n’ont jamais tenté de vraiment voler peuvent être un jour ou l’autre effrayés et
s’envoler – le réflexe d’envol est un instinct de survie que l’on retrouve chez tous les oiseaux, même ceux qui ont été élevés à la main. Dans ce cas là, si les ailes de l’oiseau sont
correctement taillées, il volettera jusqu’au sol sans se blesser. Si elles ne le sont pas, il s’enfuira tout simplement et nombreux sont les prédateurs qui ne manqueront pas de lui faire un
sort.
Quand aux chaînettes et autres liens que l'on fixe à une patte de l'oiseau pour ne pas qu'il s'envole et éviter
aussi de lui tailler les plumes des ailes, c'est pure folie. L'oiseau peut dans un mouvement de panique s'envoler quand
même et se luxer la hanche, voire même s'arracher la patte.
En outre un oiseau aux ailes intactes et que l’on laisse voler à l’intérieur de la maison risque de se blesser
aux ailes, pattes et à la tête (crashs dans baies vitrées, les murs, les portes, ventilateurs, miroirs, fenêtres etc.).
Enfin souvenez-vous que même avec les ailes taillées, un perroquet apprend très vite à faire et obtenir ce qu'il
veut à l’aide ses pattes et de son bec : dans ce domaine nos oiseaux regorgent d’ingéniosité !
Petit conseil pour effectuer la taille des ailes : faites-vous aider d’une personne qui a l’habitude de
manipuler des oiseaux.
Lors de la coupe, il faut prendre bien soin de ne pas orienter les ciseaux vers le corps de l’animal…. Si votre
oiseau se débat vous risquez en effet de le blesser gravement.
Si par accident il vous arrivait de sectionner une « plume de sang » lors de la
coupe, pas de panique ! Le saignement est certes parfois impressionnant mais vous le stopperez efficacement en appliquant une poudre ou bâton hémostatique.
• Ci-joint est une représentation des plumes qui recouvrent chaque aile de votre oiseau.
• Les plumes primaires sont les plumes de vol et pointent vers l'extérieur de l’aile.
• Les plumes secondaires sont les plumes entre les plumes primaires et le corps de votre oiseau. Ces dernières pointent vers l'intérieur de l’aile.
• Les plumes de couverture, primaires et secondaires, recouvrent la base des plumes primaires et des secondaires respectivement.
Règles importantes à respecter:
1) Seules les plumes primaires devraient être taillées en commençant par P10 et en se dirigeant vers le corps de l'oiseau.
2) Les plumes devraient être taillées de sorte que l'extrémité de la plume coupée se retrouve sous les plumes de couvertures.
3) Les plumes secondaires ne devraient jamais être taillées!!!!!
4) Les oiseaux élancés à longue queue (cockatiels, quakers, etc) requièrent généralement la coupe de 6 à 8 plumes, mais il peut être nécessaire d'aller jusqu'à 10.
5) Les oiseaux trapus à courte queue (amazones, gris d'Afrique, inséparables) requièrent généralement la coupe de 5 plumes, mais il peut être nécessaire d'aller jusqu'à 8.
6) Les plumes de queue ne devraient jamais être taillées!!!!!
Après la taille d'ailes:
La capacité de vol de l'oiseau doit être évaluée en fonction du nombre de plumes primaires taillées. Le nombre de plumes taillées peut ensuite être ajusté lors de la prochaine visite.
Avantage:
- En captivité, les oiseaux qui peuvent voler courent des risques. Les portes ouvertes, les miroirs, les fenêtres, les ventilateurs de plafond et les chaudrons sur la cuisinière sont des sources
potentielles de blessures sérieuses qui peuvent même entraîner la mort.
- Un oiseau qui a toutes ses plumes de vol et qui ne veut pas apprendre à connaître les humains avec lesquels il vit, peut simplement s'en aller. En taillant les ailes de l'oiseau, on réduit son
territoire et l'oiseau peut apprendre que les relations avec les humains peuvent être plaisantes et qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur ou de s'enfuir. Cette attitude de renforcement positif
contribue à établir une relation de confiance et d'amitié avec l'oiseau.
A mes yeux, c’est surtout un gage de sécurité pour le perroquet. Il ne faut pas oublier que la grande majorité des oiseaux perdus et
envolés n’ont jamais eu les ailes taillées.
Car même les perroquets qui n’ont jamais tenté de vraiment voler peuvent être un jour ou l’autre effrayés et s’envoler
– le réflexe d’envol est un instinct de survie que l’on retrouve chez tous les oiseaux, même ceux qui ont été élevés à la main. Dans ce cas là, si les ailes de l’oiseau sont correctement
taillées, il volettera jusqu’au sol sans se blesser. Si elles ne le sont pas, il s’enfuira tout simplement et nombreux sont les prédateurs qui ne manqueront pas de lui faire un sort.
En outre un oiseau aux ailes intactes et que l’on laisse voler à l’intérieur de la maison risque de se blesser
aux ailes, pattes et à la tête (crashs dans baies vitrées, les murs, les portes, ventilateurs, miroirs, fenêtres etc.).
Enfin souvenez-vous que même avec les ailes taillées, un perroquet apprend très vite à faire et obtenir ce qu’il veut
à l’aide ses pattes et de son bec : dans ce domaine nos oiseaux regorgent d’ingéniosité !
Petit conseil pour effectuer la taille des ailes : faites-vous aider d’une personne qui a l’habitude de manipuler des
oiseaux.
Lors de la coupe, il faut prendre bien soin de ne pas orienter les ciseaux vers le corps de l’animal…. Si votre oiseau
se débat vous risquez en effet de le blesser gravement.
Si par accident il vous arrivait de sectionner une « plume de sang » lors de la coupe, pas de panique ! Le saignement est certes parfois impressionnant mais vous le
stopperez efficacement en appliquant une poudre ou bâton hémostatique.